L’accès à la propriété est un rêve pour beaucoup, un cauchemar pour certains.
En effet, il a été autorisé pendant un temps à emprunter sans apport auprès des banques pour l’acquisition d’un logement si on acceptait une durée de crédit plus longue qu’à l’accoutumée. Par conséquent, le montant des crédits a augmenté ainsi que le montant total à rembourser.
Les plus touchés par ce phénomène sont les Américains et les Espagnols qui pour certains se retrouvent totalement ruinés et dans l’incapacité absolue de rembourser leurs dettes.
Les banques françaises ont été plus réticentes à accorder des prêts immobiliers mais malgré cela bon nombre d’emprunteurs sont désormais désignés comme des « naufragés de l’immobilier« .
Ainsi, en à peine deux ans, la part de l’immobilier dans les dossiers de surendettement a fait un bond de 17 %. Depuis 2010 et la loi Lagarde, les propriétaires en difficulté ont la possibilité d’accéder aux procédures de surendettement. Et, depuis 2012, les banques s’en tiennent à la « règle du reste à vivre » qui calcule au plus juste les mensualités à rembourser et la durée du crédit qui ne doit pas dépasser 25 ans.